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Café philo/actu : "Des caricatures aux grandes blagues de petits animateurs, faut-il rire de tout ?" le jeudi 19 mars à 12h30



Jeudi 19 mars 2015 de 12h30 à 14h
Café philo/actu
"Des caricatures aux grandes blagues de petits animateurs,  faut-il rire de tout ?"

Restaurant Universitaire,Campus Mariani, Corte

 


Afin d’animer le campus Mariani, l’UFR Lettres, Langues, Arts, Sciences Humaines et Sociales organise le jeudi 19 mars de 12h30 à 14h un café philo/actu placé sous la thématique ‘‘Des caricatures aux grandes blagues de petits animateurs, faut-il rire de tout ?’’. Réalisé en partenariat avec l'Ecole Supérieure du Profesorat et de l'Education de Corse et le Centre Culturel Universitaire, cette manifestation se déroulera au sein du Restaurant Universitaire situé sur le campus Mariani à Corte. Des étudiants de la filière Information-Communication et des ateliers ‘‘Éloquence et discours politique’’ du Centre Culturel Universitaire ont participé à l’organisation de ce café philo/actu.
Ce dernier sera animé par Christophe Di Caro et Romain Richard-Battesti, tous deux intervenants au sein de la filière Information-Communication de l’Université de Corse. Une animation musicale en guise d’introduction et de conclusion sera proposée par le groupe A Pasqualina.

Des caricatures aux grandes blagues de petits animateurs, faut-il rire de tout ?
Le rire : Liberté d’expression ou arme politique ?

Le sujet, scindé en deux interrogations, pose la question de la légitimité du rire dans un contexte moral et sociétal, sous-tendu par le questionnement classique : Peut-on rire de tout ? L’actualité récente laisse à penser que nous pouvons rire de tout, mais faut-il le faire ? Les caricatures faisant références dans l’opinion commune aux dernières de Charlie Hebdo et, pourquoi-pas, à celles faites sur les corses dans le même hebdomadaire. La référence aux ‘‘grandes blagues des petits animateurs’’ pose quant à elle la légitimité du pouvoir audiovisuel sur la société. Une blague anodine, satirique ou polémique faite par un animateur quelconque, peut avoir de grandes répercutions. Les médias, qui ont la science de leur art, peuvent-ils sciemment en jouer ?

Faut-il encore rire de tout ? Est-on légitimement aptes à rire ouvertement au nez et à la barbe de tous ceux que cela peut heurter ? C’est en cela que la question de la limite morale ou culturelle du rire peut être posée. Rire de tout est-ce le signe d’une liberté d’expression ou plutôt le signe d’une société défaillante qui essaie de repousser toujours plus loin ses limites pour se trouver elle-même ? Pour se retrouver ?

Comme un enfant sans repères, sans interdits, les bornes peuvent être vites dépassées et les premiers symptômes de troubles identitaires apparaître.

N’est-ce pas le syndrome qui guette une société sans référents culturels forts ? Sans repères ? N’est-ce pas le symptôme d’une société qui ne sait plus faire peuple ? N’est-ce pas alors que le rire devient politique ? Si Beaumarchais disait faire rire pour changer les mœurs, aujourd’hui, dans notre société enfin laïque et fraternelle, on aurait plutôt tendance à dire : Faire rire, pour faire la guerre.
Quelle est donc la réelle nature du rire aujourd’hui ? Liberté ? Provocation stérile ? Un appel au secours ?
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| Mise à jour le 11/04/2017
Rendez-vous

Jeudi 19 mars 2015 à 12h30

Restaurant universitaire CROUS, Campus Mariani, Corti